Publié le 28 février 2023

Du 12 mars au 29 avril 2023, la Michèle Schoonjans Gallery a le plaisir de présenter le premier solo show à Bruxelles d'une jeune artiste belgo-japonaise : Michiko Van de Velde "Timing".

 

 

 

 

Dans le travail de Michiko Van de Velde, il semble que l'artiste veuille saisir en images cette conscience de la pluralité du temps et de l'espace, et surtout du caractère impalpable du temps. C’est dans ce changement permanent de la lumière que la fugacité du temps et de l’espace deviennent pour elle à la fois visibles et tangibles.

Dans un certain nombre d'œuvres, Michiko Van de Velde s'intéresse à la simultanéité de la lumière de Tokyo et de Bruxelles. En général, cela varie beaucoup, néanmoins deux fois par an, le lever du soleil à Bruxelles et le coucher du soleil à Tokyo coïncident étonnamment.

Ses autres travaux gravitent souvent autour de la "capture de la lumière" et du moment où une observation disparaît en un clin d'œil. Nous devrions peut-être considérer le travail de Michiko Van de Velde comme une réédition de ‘Kunst der Fuge’. Car, comme dans les fugues de J.S. Bach, elle transforme la volatilité et le caractère insaisissable du temps en art de vivre.

Vernissage public le dimanche 12 mars 2023 de 14h à 19h !


Le Rivoli Brussels regroupe au même endroit un étonnant assortiment de galeries d'art
La Michèle Schoonjans Gallery est ouverte du jeudi au samedi de 11h à 18h et sur rendez-vous.


Les galeries du Rivoli seront également ouvertes le mercredi 19.04.2023 de 18h à 21h

Michiko Van de Velde (b.1994, Belgo-Japonese, vit et travaille à Bruxelles)

L'expérience de la lumière du soleil sur les deux côtés opposés du globe a exercé une forte influence sur elle, ouvrant sa curiosité aux couleurs, à l'intensité et aux formes de la lumière du soleil.

Les observations de la lumière de Michiko ont d'abord été exprimées par la peinture à l'huile. À l'âge de 7 ans, elle commence ses cours de peinture à Bruxelles. Elle y reçoit une formation artistique axée sur les valeurs de la lumière et des ombres. Toute petite, elle avait l'habitude de peindre et de dessiner des salles de concert, des paysages belges ou japonais et des scènes de ses voyages.

Afin de poursuivre ses intérêts pour la typographie, les logos et le design, Michiko a ensuite obtenu une maîtrise en communication visuelle à l'École nationale d'art visuel de La Cambre, à Bruxelles. Elle y a publié un livre, écrit et traduit avec sa mère, concernant les 158 définitions qui existent en japonais pour tout type de lumière. Entre-temps, elle n'a jamais abandonné sa pratique de la peinture, ce qui l'a amenée à étudier les beaux-arts dans le cadre d'un programme d'échange, à la Central Saint Martins School de Londres.